Vivre sans l'énergie russe : l'UE cherche la formule magique
Vivre sans l'énergie russe : l'UE cherche la formule magique.
Bruxelles (AFP) - Après plusieurs reports, l'Union européenne dévoile mardi son plan pour tenter de se passer de l'énergie russe, un défi redoutablement difficile tant l'Europe importe de gaz naturel liquéfié (GNL) depuis la Russie actuellement.
En marge d'une session des eurodéputés à Strasbourg, le commissaire européen Dan Jorgensen présentera cette feuille de route très attendue, objet de plusieurs mois de flottements.
Depuis l'invasion russe en Ukraine, l'Union européenne a instauré un embargo sur le pétrole russe fin 2022 puis s'est efforcée de tarir ses approvisionnements de gaz par gazoducs.
Mais l'UE s'est en partie tournée vers le gaz naturel liquéfié (GNL), transporté par navire, déchargé dans des ports, regazéifié puis injecté dans le réseau européen de gaz.
Et derrière les Etats-Unis (45,3%), la Russie occupe une grande place avec près de 20% des importations de GNL de l'UE en 2024 (17,5% d'après Eurostat et 19% d'après l'IEEFA, un centre de réflexion spécialisé).
Pour tenter de se passer de l'énergie russe, "le principe directeur est la diversification des approvisionnements", a indiqué une porte-parole de la Commission, Paula Pinho, il y a quelques jours.
L'UE avait évoqué il y a plusieurs mois la possibilité d'augmenter encore ses importations de GNL américain. Mais les tensions commerciales avec les Etats-Unis de Donald Trump ont brouillé les cartes.
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Du gaz naturel liquéfié (GNL) est livré au terminal de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, le 22 juin 2023 - CLEMENT MAHOUDEAU (AFP)