JO-2020 : l'athlète bélarusse quitte Tokyo à bord d'un avion pour Vienne
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JO-2020 : l'athlète bélarusse quitte Tokyo à bord d'un avion pour Vienne.
Tokyo (AFP) - La sprinteuse olympique bélarusse Krystsina Tsimanouskaya, en conflit avec les autorités sportives de son pays, a quitté mercredi l'aéroport de Tokyo-Narita pour Vienne, une escale avant de rejoindre la Pologne, qui lui a accordé un visa humanitaire.
La sprinteuse avait affirmé dimanche avoir échappé à un rapatriement forcé au Bélarus, quelques jours après avoir ouvertement critiqué la Fédération d'athlétisme de son pays en plein Jeux olympiques de Tokyo.
Elle était restée confinée depuis lundi à l'ambassade de Pologne à Tokyo, sans parler aux médias. Elle avait quitté l'ambassade tôt mercredi à bord d'une voiture aux vitres teintées, de sorte qu'il n'était pas possible de l'identifier avec certitude.
Des représentants de la Fondation bélarusse pour la solidarité sportive (BSSF), une organisation soutenant les sportifs dans le collimateur du pouvoir de Minsk, comptaient accueillir Krystsina Tsimanouskaya à son arrivée à Varsovie, ainsi que d'autres militants bélarusses pro-démocratie.
Selon l'athlète, sa fédération nationale voulait l'obliger au dernier moment à participer au relais 4x400 mètres aux Jeux olympiques de Tokyo, alors qu'elle était censée initialement courir le 100 mètres et le 200 mètres, une décision qui l'avait indignée.
Craignant de se retrouver en prison si elle rentrait au Bélarus, Krystsina Tsimanouskaya avait obtenu dimanche soir l'aide du Comité international olympique (CIO) et une protection policière alors qu'elle était à l'aéroport de Tokyo-Haneda, sur le point d'être rapatriée.
Le CIO a initié une enquête officielle sur cette affaire, demandant également des explications au Comité national olympique bélarusse.
Cet incident a suscité des réactions internationales condamnant le Bélarus, ancienne république soviétique dirigée d'une main de fer par le président Alexandre Loukachenko depuis 1994 et dont le fils est à la tête du comité national olympique.
Le mouvement prodémocratie au Bélarus, qui était devenu massif il y a un an, est durement réprimé par le pouvoir. Des milliers d'opposants ont été arrêtés ou ont dû s'exiler.
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L'athlète bélarusse Krystsina Tsimanouskaya (droite) monte à bord de son vol Tokyo-Vienne le 4 août 2021 © AFP CHARLY TRIBALLEAU