En quête de contrats, Trump attendu dans le Golfe sur fond d'offensive diplomatique américaine

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En quête de contrats, Trump attendu dans le Golfe sur fond d'offensive diplomatique américaine.

Ryad (AFP) - En pleine offensive diplomatique américaine, Donald Trump entame mardi une tournée en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis, des contrats semblent plus à portée de main que des accords sur les grands conflits au Moyen-Orient

Il s'agit du premier déplacement majeur à l'étranger du président américain depuis le début de son second mandat, décrit par la Maison-Blanche comme un "retour historique" dans la région

Huit ans plus tôt, M. Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage à l'international. La décision de faire passer, encore une fois, les riches monarchies du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète leur rôle géopolitique croissant, mais aussi les priorités économiques du président américain

Ryad, Doha et Abou Dhabi devraient lui réserver un accueil royal, accompagné d'annonces de contrats mirobolants, de la défense à l'aviation, en passant par l'énergie ou l'intelligence artificielle

Cette visite s'inscrit dans une séquence diplomatique intense pour la Maison-Blanche, qui revendique un rôle déterminant dans la conclusion d'un cessez-le-feu entre l'Inde et le Pakistan, et a obtenu la libération d'un otage américain à Gaza.

Washington a également mené des pourparlers dimanche avec l'Iran sur le dossier nucléaire, et conclu un accord de cessez-le-feu avec les rebelles houthis au Yémen

Face à une diplomatie américaine jugée peu lisible, les Etats du Golfe chercheront à comprendre, voire à influencer, la position de Donald Trump sur les grands sujets régionaux. Mais la priorité semble être la conclusion d'accords économiques

"Des sources à la Maison Blanche ont indiqué que le président se concentrera sur des deals", écrit Daniel B. Shapiro, chercheur au sein du think tank Atlantic Council. "Cela signifie des opportunités pour augmenter les investissements de ces pays riches aux Etats-Unis", ajoute-t-il.

This article was published Tuesday, 13 May, 2025 by AFP
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En janvier, le prince héritier saoudien et dirigeant de facto du royaume, Mohammed ben Salmane, s'était engagé à injecter 600 milliards de dollars dans des projets aux Etats-Unis - WIN MCNAMEE (AFP)

En janvier, le prince héritier saoudien et dirigeant de facto du royaume, Mohammed ben Salmane, s'était engagé à injecter 600 milliards de dollars dans des projets aux Etats-Unis - WIN MCNAMEE (AFP)


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