Villas, millions et paradis fiscaux: les époux Balkany au tribunal

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Villas, millions et paradis fiscaux: les époux Balkany au tribunal

Soupçonnés d'avoir dissimulé plus de 13 millions d'euros d'avoirs au fisc, en particulier deux luxueuses villas au Maroc et dans les Caraïbes, les édiles de Levallois-Perret Patrick et Isabelle Balkany sont jugés à partir de lundi à Paris, notamment pour fraude fiscale et blanchiment.

Une incertitude plane toutefois sur l'état de santé d'Isabelle Balkany, hospitalisée le 1er mai après avoir absorbé des médicaments. Interrogé dimanche par l'AFP, son avocat s'est refusé à tout commentaire.

Les juges d'instruction avaient débuté leur enquête en 2013 après des révélations de Didier Schuller, un ancien allié du couple.

Ils accusent aujourd'hui les Balkany de "blanchiment à grande échelle" entre 2007 et 2014: d'avoir dissimulé au fisc des revenus et un patrimoine "occultes" à hauteur "au minimum" de 13 millions d'euros

Par ailleurs, 2,5 millions d'euros de "dessous de table" ont été réglés via le compte singapourien d'une autre société panaméenne. Cet argent provient selon les enquêteurs d'une commission versée à Patrick Balkany par un industriel belge, George Forrest, contre son aide pour un contrat minier en Namibie. Ce que réfute M. Balkany.

Les investigations sont remontées bien au-delà de la période 2007-2014 qu'elles ciblent, sans pouvoir retracer l'origine de tous les fonds.

Les juges estiment que Patrick Balkany a été "à la tête d'un véritable réseau de sociétés offshore" mis en place dès la fin des années 1980, quand son ancien compère Didier Schuller déposait en Suisse des fonds occultes du BTP destinés à financer le RPR.

L'Etat, le fisc et les associations anticorruption Sherpa et Anticor occuperont les bancs des parties civiles.

This article was published Monday, 13 May, 2019 by AFP
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