Le ramadan perturbé par la pandémie de coronavirus
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Le ramadan perturbé par la pandémie de coronavirus.
C'est au tour du ramadan d'être perturbé par le nouveau coronavirus, qui a fait près de 190.000 morts dans le monde et qui contraint des centaines de millions de musulmans à rester confinés pendant ce mois de jeûne, qui commence vendredi.
La pandémie a poussé les Etats-Unis à prendre jeudi de nouvelles mesures pour affronter la récession sans précédent causée par cette crise sanitaire planétaire, tandis que l'Union européenne n'est pas parvenue à trouver un terrain d'entente sur un plan de relance.
L'Arabie saoudite, qui abrite les deux premiers lieux saints de l'islam, ainsi que la plupart des pays arabes --dont la Syrie, l'Egypte, la Tunisie, la Jordanie et Bahreïn-- ont annoncé le début vendredi du ramadan.
Un des piliers de l'islam, le mois de jeûne, durant lequel les croyants doivent notamment s'abstenir de manger et de boire du lever au coucher du soleil, est traditionnellement une période de rassemblements. C'est aussi un mois de prières au cours duquel les musulmans convergent en grand nombre dans les mosquées, surtout la nuit.
Mais en raison du Covid-19, presque tous les pays musulmans ont fermé les mosquées et demandé aux gens de prier chez eux, imposant parfois confinement et couvre-feu pour empêcher la propagation du virus. Des restrictions soutenues, dans la plupart des cas, par les autorités religieuses.
Le roi Salmane d'Arabie s'est dit "affligé que le mois sacré arrive dans des circonstances nous privant d'effectuer des prières telles que les tarawih (les prières nocturnes) dans les mosquées, en raison des mesures de prévention pour protéger la vie et la santé des peuples dans la lutte contre la pandémie de nouveau coronavirus".
Un combat contre l'épidémie qui lamine les économies du monde entier, contraignant les autorités à élaborer des plans de relance avec plus ou moins de réussite.
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AFP / Savo PRELEVIC Un imam prie seul dans une mosquée de Podgorica (Monténégro), le 23 avril 2020