Euro: l'éternelle Italie sacrée, le rêve des Anglais brisé

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Euro: l'éternelle Italie sacrée, le rêve des Anglais brisé.

Londres (AFP) - L'Italie, en pleine renaissance, a brisé le rêve de l'Angleterre aux tirsbut (1-1 a.p., 3-2 t.a.b.) pour s'adjuger un deuxième Euro, dimanche en finale à Londres, dans le volcan incandescent et indiscipliné de Wembley, temple du foot au coeur gros.

La Mère patrie du ballon rond pensait enfin ramener un titre à la maison, cinquante-cinq ans après le dernier acquis en Coupe du monde 1966.

Mais c'est finalement l'Italie de Mancini, pourtant douchée par un but de Luke Shaw après 117 secondes (2e, 1-0), qui monte sur le trône laissé vacant par les Portugais, champions d'Europe en 2016 sur le terrain des Français. La malédiction du pays hôte continue de frapper.

"Nous avons été courageux, vraiment courageux. On a encaissé ce but rapidement, cela nous a mis en difficulté, mais après on a dominé la rencontre. Mes joueurs ont été merveilleux. C'est quelque chose d'important pour tout notre peuple et pour tous nos supporters", s'est émerveillé le sélectionneur Roberto Mancini au micro de la RAI.

Au jeu des tirs au but, les Anglais se sont littéralement écroulés, malgré deux arrêts de Jordan Pickford. Marcus Rashford, Jason Sancho et Bukayo Saka ont raté leur tentative, laissant le gardien italien Gianluigi Donnarumma exploser de bonheur, devant la tribune désormais éteinte des plus fervents supporters anglais.

Le sélectionneur anglais Gareth Southgate a endossé la responsabilité de l'échec. "J'ai choisi les tireurs", a-t-il assumé auprès de la chaîne britannique ITV. "C'était ma décision de lui donner ce penalty", a-t-il continué au sujet du dernier tireur anglais, le jeune Bukayo Saka (19 ans), dont la frappe a été arrêtée par le gardien italien Gianluigi Donnarumma. "On a travaillé ça avec eux à l'entraînement. C'était un pari".

L'ambiance s'est parfois tendue pendant le match quand des supporters sans billet ont réussi à s'introduire dans le stade, selon la police et la société gestionnaire du stade.

La police de Londres a effectué 49 arrestations et a annoncé que 19 policiers avaient été blessés en marge de la finale, "ce qui est totalement inacceptable", a-t-elle twitté.

Elle a indiqué par ailleurs être "en train d'enquêter" sur les insultes racistes en ligne visant les trois tireurs Marcus Rashford, Jadon Sancho et Bukayo Saka. L'association anglaise de football sdite "consternée" et "dégoûtée par ces propos racistes.

This article was published Monday, 12 July, 2021 by AFP
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Les défenseurs italiens Giorgio Chiellini et Leonardo Bonucci brandissent le trophée de champion d'Europe après leur victoire en finale sur l'Angleterre le 11 juillet 2021 à Wembley © POOL/AFP Laurence Griffiths


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