A Pessac, des scientifiques contrôlent chaque jour la conformité des vins et spiritueux

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A Pessac, des scientifiques contrôlent chaque jour la conformité des vins et spiritueux.

Pessac (AFP) - Degré d'alcool, niveau de sulfites, étiquetage: au sein d'un des laboratoires de la Répression des fraudes à Pessac en Gironde, des batteries de tests sont menées chaque jour sur des vins et spiritueux pour en vérifier l'authenticité et la conformité aux réglementations.

Dans une salle remplie de fioles, tubes et machines en tous genres, des ingénieurs de l'Etat reçoivent quotidiennement des dizaines d'échantillons de vins et spiritueux de la part des enquêteurs de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes).

"Nous mettons en oeuvre toute une série d'analyses, des plus simples aux plus pointues, pour vérifier que le vin contenu dans la bouteille correspond bien à l'étiquetage et qu'il est conforme à la réglementation européenne et française", explique à la presse Sophie Rosset, responsable de l'unité boisson-isotopie du laboratoire.

A chaque espace sa fonction: deux distillateurs mesurent le degré d'alcool des vins, un appareil détermine la quantité de sulfites, d’autres évaluent la teneur en CO2, la présence d'additifs ou encore l’acidité. 

Selon la réglementation de l'étiquetage des vins dans l'Union européenne, le degré d'alcool ou titre affiché sur la bouteille ne doit pas être supérieur ou inférieur de plus de 0.5% au titre déterminé par analyse.

Dans la même pièce, un mètre plus loin, une solution bouillonnante de couleur verte devient soudainement violette, indiquant la présence de sulfites. 

De plus en plus de producteurs mettent en avant des vins sans sulfites, qui est un additif mais aussi un allergène.

La DGCCRF a mené plusieurs mois d'enquêtes, en 2022 et 2023, à partir des résultats fournis par les laboratoires de Bordeaux et de Montpellier, pour protéger les consommateurs et producteurs français.

Les conclusions rendues publiques mercredi indiquent que la majorité des 7.800 établissements à la production et à la distribution contrôlés étaient en conformité. 

Cependant, 38% des opérateurs à la production ayant été contrôlés présentaient des anomalies ou des manquements, parmi lesquelles des non-conformités aux mentions obligatoires en matière d'étiquetage ou l'affichage de vins de négoce comme des vins de domaine.

This article was published Thursday, 24 July, 2025 by AFP
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Un ingénieur effectue des tests sur des vins et spiritueux pour en vérifier l'authenticité et la conformité aux réglementations dans un laboratoire de la DGCCRF, le 3 juillet 2025 à Pessac, en Gironde - Paul CASSEDANNE (AFP)

Un ingénieur effectue des tests sur des vins et spiritueux pour en vérifier l'authenticité et la conformité aux réglementations dans un laboratoire de la DGCCRF, le 3 juillet 2025 à Pessac, en Gironde - Paul CASSEDANNE (AFP)


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